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Tout savoir sur le chauffage collectif

Publié le 30/10/2019

L’hiver arrive et avec lui les températures qui baissent. Se chauffer est un élément indispensable et le mode de chauffage est un critère non négligeable lors de l’achat d’un appartement. Le chauffage collectif, très utilisé dans les immeubles en copropriété, est souvent en proie à de nombreuses idées reçues. Décryptage.

 

Qu’est-ce que le chauffage collectif ?

Le chauffage est dit « collectif » lorsqu’il fait l’objet d’installations et de gestion communautaires. Il est composé d’une chaufferie qui abrite un générateur de chaleur comme une chaudière ou encore une pompe à chaleur. Dans la plupart des cas, celui-ci produit également l’eau chaude collective. La chaleur est ensuite redistribuée à chaque habitation.

Ce qui fait la mauvaise réputation du chauffage collective, c’est lorsque le réseau de distribution est en série. Ce réseau est appelé monotube. Ainsi, les habitations situées les plus proches de la source bénéficient de plus de chaleur que les appartements les plus éloignés. Ce système est encore présent dans les logements les plus anciens mais tend à disparaître avec l’arrivée de systèmes plus performants.

Le mode de distribution le plus utilisé dans les immeubles à usage d’habitation est le réseau bitube. Dans ce cas, l’eau chaude circule du générateur de chaleur vers les émetteurs situés dans les appartements.

 

L’individualisation des frais de chauffage

Le décret n° 2016-710 du 30 mai 2016 impose une individualisation des frais relatifs au chauffage collectif. Ce dispositif peut se faire en installant un boîtier sur chaque radiateur permettant de mesurer le chauffage sans avoir à pénétrer dans le logement, ou en plaçant un compteur individuel d’énergie thermique à l’entrée de chaque logement afin de mesurer la consommation de chauffage.

Pour des raisons techniques ou de coûts trop élevés relatifs à la mise en place de ce dispositif de mesures, une copropriété n’est pas dans l’obligation d’instaurer l’individualisation des frais. Dans tous les cas, l’adoption de ce système doit être votée à l’unanimité en assemblée générale.

Une fois le dispositif mis en place, le syndic doit relever les mesures une fois par an et les envoyer aux copropriétaires. Les charges allouées au chauffage collectif seront alors différentes en fonction de la consommation de chaque logement.

 

Les avantages du chauffage collectif :

  • Le partage des frais d’investissement et de maintenance
  • Les économies réalisées sur le combustible (gaz la plupart du temps)
  • Gain de place dans le logement (pas de chaudière ou de ballon d’eau chaude)
  • Pas de gestion de maintenance (à la charge du syndic)

 

Les inconvénients du chauffage collectif :

  • Dates d’allumage et de fin de chauffe imposées
  • Température imposée : légalement, la température minimale est de 19°C
  • Pas de choix du matériel

 

Et le chauffage au sol dans tout ça ?

Instauré dans les années 1960, le plancher chauffant était un système révolutionnaire pour son époque. Constitué de tubes en acier dans des dalles en béton, il présentait néanmoins une grande inertie et aucune régulation de la température. Cette technologie mal maîtrisée lui a valu la réputation de provoquer des problèmes au niveau des jambes (phlébites). C’est pourquoi le plancher chauffant doit fonctionner obligatoirement en basse température.

Le chauffage au sol présente l’avantage d’être compatible avec quasiment tous les générateurs de chaleur. Bien maîtrisé, il est d’un grand confort pour ses usagers.

De nos jours, les planchers chauffants sont soumis à des normes très strictes : la norme française (NF) DTU 65.14 indique que la température du fluide circulant dans le plancher est limitée à 50°C, et que la surface au sol ne doit pas dépasser 28°C.

Ainsi, plus de raisons de s’inquiéter pour ses jambes. Les normes ont évolué depuis les années 60 pour ne pas reproduire les erreurs du passé.

 

Pour conclure, le chauffage collectif permet de faire de réelles économies puisque les frais d’investissement et de maintenance sont partagés. Avec l’obligation de mise en place des compteurs individuels, chaque copropriétaire est responsable de sa consommation. En revanche, les dates de début et de fin de chauffe sont imposées, mais il faut noter que les copropriétaires peuvent demander au syndic de modifier ses dates si la période de froid arrive plus tôt.

 

A Boulogne, de nombreuses copropriétés ont opté pour ce système de chauffage, plus économique.

 

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